PARTAGER SON RESEAU WIFI QUELS SONT LES DANGERS
Depuis plus de dix ans, Socialwifi NC est spécialisé dans le WiFi public, le marketing digital et les portails captifs. Nous garantissons la conformité avec les réglementations en vigueur
5/8/20246 min read


La cybercriminalité est une des formes de délinquance qui connait actuellement la croissance la plus forte également sur notre territoire. La rapidité et la fonctionnalité des technologies modernes, conjuguées à l’anonymat qu’elles permettent, facilitent la commission de nombreux crimes et délits. Les wifi publics non protégés sont un vecteur de diffusion privilégié par les criminels.
On recense notamment :
• LE PIRATAGE (le plus répendu): les réseaux wifi non protégés ne séparent pas les installations du commerçant et l’acces wifi client il en résulte la possibilité de hacking des données du commerçant mais également la possibilité de vol de données de clients à clients connectés au même réseau.
L’article 323-1 du code pénal sanctionnele fait d’accéder ou de se maintenir frauduleusement, dans tout ou partie d’un système de traitement automatisé. La peine encourue est 2 ans d’emprisonnement et 30000€ d’amende. Celle-ci peut être portée à 3 ans d’emprisonnement et 45000€ d’amende lorsqu’il en résulte soit la suppression, soit la modifications de données contenues dans le système, soit un altération du fonctionnement de ce système.
• LE SPOOFING s’apparente au hacking. Il désigne le fait d’intervenir dans les communications entre une ou plusieurs machines dans le but de se substituer frauduleusement à une ou plusieurs des machines. Cela permet d’intercepter des données, des correspondances, ou encore d’envoyer des données en usurpant l’identité du titulaire de la machine spoofée.
Sanctions idems au piratage
• LE SCAMMING désigne toutes les arnaques faites par le biais d’Internet. Les arnaques sont multiples mais elles ont toutes pour but d’obtenir de la victime qu’elle effectue un virement depuis son compte bancaire.
Par exemple, l’escroquerie à la Nigérianne se fait par l’intermédiaire de mails où un soi-disant homme d’affaire, un orphelin ou une veuve sollicite de l’aide pour transférer des millions de dollars bloqués dans un pays en raison de problèmes politiques adaptées en fonction de l’actualité politique internationale. L’escroc sollicite une somme d’argent afin, soit de corrompre les autorités locales, soit de payer l’entreprise de gardiennage détenant le coffre. Un pourcentage de l’ordre de 10 à 15% du montant total est généralement promis. Les transferts d’argent en cash se font via des sociétés spécialisées comme Western Union.
Le scammer et ses complices peuvent être poursuivis pour fraude. L’article 313-1 du code pénal sanctionne, au titre de l’escroquerie, le fait, soit par l’usage d’un faux nom ou d’une fausse qualité, soit par l’abus d’une qualité vraie, soit par l’emploi de manœuvres frauduleuses, de tromper une personne physique ou morale et de la déterminer ainsi, à son préjudice ou au préjudice d’un tiers, à remettre des fonds, des valeurs ou un bien quelconque, à fournir un service ou à consentir un acte opérant obligation ou décharge. L’auteur encourt une peine de 5 ans d’emprisonnement et de 375000€ d’amende
• LES TELECHARGEMENTS ILLEGAUX. (en l’absence de blocage les wifi non protégés autorisent les téléchargements illégaux) Le cracking désigne en informatique, l’opération de faire un crack ou un déplombage de logiciel. C’est l’activité consistant à contourner un système de protection d’un logiciel ou plus généralement d’une œuvre, puis éventuellement à mettre à la disposition du public la nouvelle version du logiciel ou de l’œuvre.
L’infraction de téléchargement illégal vise les manquements à l’obligation de surveillance de l’accès à Internet, pesant sur le titulaire d’un abonnement à un service en ligne, de veiller à ce que cet accès ne fasse pas l’objet d’une utilisation constituant une atteinte aux droits d’auteur.
La Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des droits sur Internet (HADOPI) est donc chargée de mettre en œuvre la loi contre le téléchargement illégal via un dispositif de riposte graduée.
L’article L335-3-1 du code de la propriété intellectuelle punit de 3 750€ d’amende les modifications non autorisées des logiciels mais également le fait de porter atteinte sciemment, à des fins autres que la recherche, à une mesure technique afin d’altérer la protection d’une œuvre par un décodage, un décryptage, ou toute autre intervention personnelle destinée à contourner, neutraliser ou supprimer un mécanisme de protection ou de contrôle.
Il convient de préciser que le simple fait de procéder au déplombage d’une œuvre est sanctionné, sans qu’il soit besoin de prouver que le cracker a mis à disposition du public le logiciel ou l’œuvre sans son logiciel de protection.
La mise a disposition du public d’une œuvre ou d’un logiciel cracké constitue également un acte de contrefaçon et peut être puni pour ce chef. L’auteur encourt alors 5 ans d’emprisonnement et 500 000€ d’amende. Les fraudeurs semblent particulièrement attirés par les nombreux sites de ventes aux enchères en ligne. Le fraudeur peut aussi bien être le vendeur que l’acheteur. La fraude peut consister, d’une part, à tromper l’acheteur sur les caractéristiques essentielles du bien vendu, ou plus simplement à ne pas livrer le bien. Il se peut également que le bien vendu soit en réalité un bien volé, voire un bien contrefait.
A défaut de pouvoir établir sa bonne foi, l’acheteur encourt alors les peines relatives soit au recel, soit à la contrefaçon.
• LA PEDOPORNOGRAPHIE PAR INTERNET constitue une forme particulièrement grave d’exploitation sexuelle des enfants. A ce jour, on compte environ 100000 sites consacrés à la pédopornographie. La pornographie infantile, ou pédopornographie, est définie par les Nations unies comme toute représentation, par quelque moyen que ce soit, d’un enfant s’adonnant à des activités sexuelles explicites, réelles ou simulées, ou toute représentation des organes sexuels d’un enfant, à des fins principalement sexuelles. La pédopornographie est illégale en France et dans la plupart des pays occidentaux. Le législateur français a d’ailleurs fait de la lutte contre la pédopornographie l’une des priorités de sa politique criminelle. Les affaires de pédophilie représentent, en France, environ 20 à 40% des affaires pénales touchant Internet chaque mois.
Les auteurs qu’il s’agisse des producteurs, d’intermédiaires ou de simples consommateurs d’images de mineurs à caractère pornographique peuvent faire l’objet de poursuites pénales sur différents fondements juridiques. L’article 227-23 du code pénal sanctionne de cinq ans d’emprisonnement et de 75000€ d’amende le fait, en vue de sa diffusion, de fixer, d’enregistrer ou de transmettre l’image ou la représentation d’un mineur lorsque cette image présente un caractère pornographique. Il en est de même du fait de diffuser une telle image ou représentation, par quelque moyen que ce soit, de l’importer ou de l’exporter, de la faire importer ou de la faire exporter. Les peines sont portées à 7 ans d’emprisonnement et à 100000€ d’amende lorsque la diffusion de ces images s’est faite sur un réseau de télécommunication tel qu’internet. Le simple fait de détenir une telle image, ou représentation, est puni de deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.
• LE CYBERPROXÉNÉTISME Comme tous les délinquants, les proxénètes ont de plus en plus recours à Internet pour développer leurs activités délictueuses. Ils encourent, dès lors, des peines aggravées.
• LE CYBERHARCELEMENT Une forme de violence qui concerne particulièrement les enfants et adolescents maiq pas que. 24 % des familles déclaraient avoir déjà été confrontées au moins une fois à une situation de cyber-harcèlement (Etude Association e-enfance / 3018 / Caisse d’Epargne 2023) 1 collégien sur 5 est concerné par des cyberviolences selon le ministère de l’Éducation nationale. Le harcèlement commence souvent dans la classe et se poursuit en dehors, à la maison, via le smartphone et les réseaux sociaux. le cyberharcèlement consiste en des agissements malveillants répétés, dans un cadre public ou restreint, qui peuvent prendre différentes formes : intimidations, insultes, menaces, rumeurs, publication de photos ou vidéos compromettantes, etc. Ils peuvent être le fait d’une seule personne ou de plusieurs individus et se dérouler sur les réseaux sociaux, messageries, forums, blogs, etc.
L’auteur d’actes de violence ou de harcèlement en ligne peut voir sa responsabilité engagée au civil (réparations) et pénal (répression). Quelques exemples : Une injure ou une diffamation publique peut être punie d’une amende de 12 000 € (art. 32 de la Loi du 29 juillet 1881) ; pour le non-respect du droit à l’image, la peine maximum encourue est d’un an de prison et de 45 000 € d’amende (art. 226-1, 226-2 du Code pénal) ;L’usurpation d’identité peut être punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende (art. 226-4-1 du Code pénal).